L’industrie aéronautique est un secteur très dynamique constamment à la recherche de nouveau matériaux pouvant répondre à des contraintes spécifiques. Des composants de très hautes performances capables de résister à des sollicitations extrêmes, que ce soit de température ou de charge. L’impression 3D est depuis quelque temps très en vogue dans cette industrie car elle permet de développer des pièces dans des matières inédites telles que l’ABS ou le PLA, des consommables appartenant à la famille des polyamides. Des matériaux qui offrent l’avantage d’être peu coûteux, léger et résistant et relativement malléables. Si jusqu’alors les composites avaient jusqu’alors la faveur des ingénieurs, ces plastiques de nouvelle génération on de plus en plus la cote auprès des professionnels de l’aéronautique.
Des consommables de nouvelle génération
Si pour les imprimantes 3d ces consommables se présentent sous de cartouches ou de bobine de filaments qui vont être fondu et déposé couche par couche, la technique employée pour production de pièces de qualité professionnelle est différente. En effet il ne s’agit plus d’impression FDM mais de frittage laser appelé aussi SLS qui consiste à solidifier une poudre de plastique ou métallique grâce à un rayon laser. C’est ainsi qu’il y a quelques l’avionneur BAE Systems a fait sensation en utilisant pour la première fois des composants métalliques imprimés en 3D pour un de ses avions. C’est l’avion de chasse tornado qui a inauguré ces pièces i-tech, ces dernières ont servit à le couvercle du cockpit et certains composants du train d’atterrissage. Une première mondiale qui depuis a fait des émules puisque Boeing et Airbus mènent plusieurs recherches dans le domaine de l’impression 3d. Les ingénieurs de L’US Navy travaille également sur de nouvelles matières textiles pour développer des uniformes plus légers et plus résistants.