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Wednesday 17 December 2014 - 23:45
La gauche bretonne salue les efforts du Pacte, l’opposition parle d’enfumage. Où est la vérité ?Les engagements de l’Etat ont été tenus. Bien sûr, on peut toujours discuter sur tel ou tel point mais le redressement de Doux et la reprise de Tilly-Sabco sont la démonstration que le gouvernement, tout particulièrement avec Stéphane Le Foll, et les collectivités se sont mobilisés. Les engagements seront renforcés par la signature du contrat de plan 2015-2020. Il va mobiliser plus d’un milliard d’euros de l’État et de la région, dont 525 millions apportés par l’État.L’Etat mobilisera également 630 millions d’euros pour les investissements d’avenir ou encore la rénovation urbaine à Brest, Rennes et Lorient. L’Union européenne apportera pour sa part un milliard d’euros. Une dynamique est donc enclenchée avec quatre grandes priorités pour retrouver la croissance et la confiance.Quelles sont ces quatre priorités ?D’abord, les transports, avec la mise à deux fois deux voies de la RN 164, un enjeu majeur pour améliorer l’accessibilité et le développement du centre Bretagne, avec les pôles multimodaux des gares de Rennes, Saint-Brieuc, Lorient, Quimper, Redon, Morlaix, et Guingamp en perspective de l’arrivée de la LGV en 2017, projet cher à Jean-Yves Le Drian. [Manuel Valls a également déclaré que l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se ferait]Deuxième priorité : l’enseignement supérieur et la recherche, avec le déploiement du pôle d’excellence en cybersécurité, l’agriculture et l’agronomie, la biologie et l’environnement. Et bien sûr aussi les sciences et les technologies de la mer qui sont au cœur de l’identité bretonne. Il y a là un défi simple et important pour l’avenir : déployer des grandes infrastructures de recherche dans le domaine du maritime, valoriser les ressources biologiques marines grâce à l’observation et la modélisation des changements environnementaux et climatiques.Troisième priorité : la transition écologique avec, en particulier, les énergies marines renouvelables.Et enfin, le volet territorial avec l’idée de soutenir les territoires ruraux, de conforter la place et l’attractivité des villes, petites et moyennes, et d’appuyer les coopérations et stratégies de Brest et Rennes qui deviendront des métropoles au 1er janvier 2015. Je signerai d’ailleurs à Rennes l’acte de création de la métropole.Le contenu culturel du Pacte de la Bretagne est pour vous capital…Bien sûr, car la culture, c’est une richesse essentielle pour la région. Nous avons ainsi renouvelé la convention entre le Centre national du cinéma et le Conseil régional. Sur la partie production, elle permettra de lever des crédits de l’État avec un euro venant du CNC pour deux euros des collectivités. Nous avons également lancé une convention tripartite : Centre national du livre -DRAC-Conseil régional. Elle décline le plan gouvernemental en faveur des librairies indépendantes. Nous avons aussi signé un protocole Etat-Conseil régional qui met en place un guichet unique Drac-Conseil régional en matière de soutien à l’industrie du livre et du cinéma.L’Etat va continuer à soutenir la langue bretonne ?Oui. Il poursuit ses efforts auprès des écoles Diwan ou des écoles bilingues. Par ailleurs, la Bibliothèque nationale de France pourra aider ses pôles associés en Bretagne pour la numérisation de leurs fonds en langue bretonne et donc leur meilleure accessibilité. Toutes ces mesures montrent une chose : il y a une culture bretonne ouverte, vivante, que je respecte profondément. Mais soutenir, défendre cette culture, cette identité bretonne, n’est en rien contradictoire avec la place de la Bretagne dans la République. Au contraire ! Et Mona Ozouf parle magnifiquement de ces trois identités : « bretonne, française et républicaine ». N’ayons pas peur de la diversité !À lire également++ Dans l'édition du soir : "Il faudra construire Notre-Dame-des-Landes"++ Dans Ouest-France jeudi : l'interview complète du Premier ministre -
Wednesday 17 December 2014 - 23:44
Le président Barack Obama a annoncé ce mercredi soir, heure de Paris, l'ouverture d'un « nouveau chapitre » avec Cuba, s'engageant à examiner avec le Congrès américain la levée de l'embargo imposé depuis un demi-siècle par les Etats-Unis à l'île communiste. « L'isolement de Cuba n'a pas fonctionné », a déclaré le président américain lors d'une allocution historique depuis la Maison Blanche, prônant une « nouvelle approche » et déclarant en espagnol: « Nous sommes tous Américains ».Ce rétablissement des relations diplomatiques avec le régime communiste et l'allègement des sanctions économiques en place depuis plus d'un demi-siècle est une décision historique. Une initiative majeure - et largement inattendue - qui devrait marquer son passage à la Maison Blanche. Fidel Castro pas impliqué dans les discussionsSon homologue cubain Raul Castro a lui aussi pris la parole depuis La Havane. Les deux dirigeants se sont parlé pendant près d'une heure par téléphone mardi, selon un responsable américain qui précisé que Fidel Castro, qui a cédé la place à son frère en 2006, n'avait pas été impliqué dans les discussions. Le président cubain que, avec son homologue américain, ils s'étaient « mis d'accord sur le rétablissement des relations diplomatiques » entre les deux pays, interrompues depuis plus d'un demi-siècle. Toutefois, « cela ne veut pas dire que le (problème) principal, l'embargo économique, ait été résolu », a-t-il ajouté dans une allocution diffusée par les médias d'Etat. Le pape François en médiateurSelon une source américaine, le pape François a joué un rôle crucial dans le rapprochement entre les deux pays, séparés seulement par les 150 km du détroit de Floride et qui n'ont plus de relations diplomatiques officielles depuis 1961. Le pape a ainsi lancé un appel personnel à M. Obama, dans une lettre cet été, et séparément à M. Castro, et le Vatican a accueilli des délégations des deux pays pour finaliser le rapprochement. Il ya quelques minutes, le pape a d'ailleurs fait connaître sa « grande satisfaction » pour « une décision historique »« Il est clair que des décennies d'isolement de Cuba par les Etats-Unis n'ont pas permis d'atteindre notre objectif d'un Cuba démocratique, prospère et stable », a souligné un responsable américain, jugeant qu'il n'était pas dans l'intérêt des Américains ni des Cubains de pousser ce pays « vers l'effondrement ». Réouverture d'une ambassade à La HavaneM. Obama a demandé au secrétaire d'Etat John Kerry d'entamer « immédiatement » des discussions en vue du rétablissement des relations diplomatiques, interrompues depuis 1961. Les Etats-Unis ont annoncé l'ouverture d'une ambassade à La Havane « dans les mois à venir ». Cette annonce historique intervient quelques heures après celle de la libération d'Alan Gross, un Américain détenu depuis 5 ans à La Havane. M. Gross, 65 ans, était en route mercredi matin pour les Etats-Unis, selon responsable américain. L'échange d'Alan GrossWashington a toujours conditionné une détente avec Cuba à la libération de cet ancien contractuel de l'agence fédérale américaine pour le développement international (USAID), une branche du département d'Etat. Arrêté le 3 décembre 2009 à Cuba, Alan Gross avait été condamné en 2011 à 15 ans de prison pour avoir introduit du matériel de transmission satellitaire interdit dans l'île communiste. Selon un autre responsable américain, il a été libéré dans le cadre d'un échange plus large d'un espion américain détenu à Cuba depuis 20 ans et de trois Cubains écroués aux Etats-Unis. Membres du « groupe des Cinq », ces derniers ont été condamnés en 2001 à de lourdes peines de prison pour espionnage et sont considérés à Cuba comme des « héros de la lutte antiterroriste ». Toujours selon la même source, Cuba a par ailleurs libéré 53 prisonniers politiques. « Poignée de mains »A l'occasion de la crise d'Ebola et de la coopération internationale sur cette question de santé publique, les Etats-Unis et Cuba ont multiplié en octobre les échanges d'amabilités. En dépit de ses difficultés économiques et de ses moyens modestes, Cuba s'est en effet projeté à l'avant-scène de la lutte contre le virus en Afrique de l'Ouest. Fait rare, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a même salué la démarche du régim communiste. Le lendemain, l'ex-président cubain Fidel Castro, éternel contempteur du voisin honni, avait déclaré que son pays « collaborerait avec plaisir avec le personnel américain » pour lutter contre Ebola. Quelques signes de détente sont apparus ces dernières années. Le président Raul Castro, qui a succédé à son frère depuis 2006, a mis un frein aux diatribes anti-américaines, alors que son homologue Barack Obama a assoupli les règles qui s'appliquent aux voyages vers l'île communiste. En décembre 2013, Barack Obama et Raul Castro avaient échangé une poignée de mains à Johannesburg à l'occasion d'une cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela. Un édito du New York TimesLa publication, il y a quelques mois, d'un éditorial du New York Times intitulé « Il est temps d'en finir avec l'embargo contre Cuba », avait été jugé « d'une grande habileté » par Fidel Castro. Mais Washington avait maintenu jusqu'à ce jour une ligne ferme envers La Havane. L'embargo américain maintenu depuis 1962, condamné chaque année aux Nations unies à une écrasante majorité, est vivement critiqué sur l'île communiste et les tensions diplomatiques sont fréquentes. Plusieurs sondages montrent toutefois qu'une majorité d'Américains sont favorables à un changement de politique à l'égard de Cuba, y compris en Floride où réside une très importante communauté cubano-américaine anticastriste. Depuis 50 ans, des centaines de milliers de Cubains ont émigré, pour la grande majorité aux Etats-Unis.Aux émigrés « politiques » des premières années de la Révolution, ont succédé des milliers de d'émigrés plus « économiques » qui ont conservé des attaches et de la famille dans l'île.Détente. Les trois agents libérés par les Etats-Unis arrivés à Cuba -
Wednesday 17 December 2014 - 23:30
Orange est attaqué en justice en Californie par une start-up de San Francisco, Telesocial, au sujet d'une application mobile qui permet de passer des appels avec ses amis sur le réseau social Facebook, rapporte le Financial Times.Selon le quotidien, Telesocial soutient que l'application PartyCall, lancée en novembre 2012 par Orange, est basée sur ses propres lignes de codes qu'elle avait partagées avec le groupe français lors de pourparlers en vue d'un accord qui ont par la suite été abandonnés par l'opérateur.La plainte de Telesocial contient notamment des registres de serveurs montrant, selon la start-up, que des salariés d'Orange ont accédé sans autorisation à ses serveurs « pour copier et reconstituer l'application propriétaire de Telesocial et les technologies associées ».« Au cours des six derniers mois, deux juridictions françaises distinctes, dont la cour d'appel de Paris, ont débouté TeleSocial de ses demandes. Cela nous conforte dans l'idée que les requêtes de Telesocial sont totalement infondées », a fait savoir Orange dans une déclaration transmise par email.« Ce n'est pas Telesocial mais Orange qui a été débouté à deux reprises en France », a répondu un porte-parole de la start-up, précisant que Telesocial n'avait pas, à ce stade, assigné au fond l'opérateur en France. -
Wednesday 17 December 2014 - 23:22
Le visiteur « déboussolé »« Le parc fait onze hectares, c’est grand. Et on a tout fait pour déboussoler le visiteur. On ne comprend pas les différents univers, la déambulation est complexe. La signalétique est pauvre. On doit rattraper tout cela.»La communication ratée« On a voulu parler à tout le monde et à personne en même temps, en croyant que le simple fait d’avoir 275 000 plantes suffisait… Il faut animer nos univers, revoir les éléments qui ne sont pas à leur place. »Les histoires du parc« J’ai découvert beaucoup de petites histoires autour de Terra Botanica. D’où vient cet arbre qui porte les stigmates de la guerre d’Algérie ? Et ces fougères, ce végétal rescapé de l’âge préhistorique, que racontent-ils ? On doit savoir mieux expliquer aux visiteurs ce qui se cache derrière nos merveilles du végétal. »Les potagers« C’est une force du parc. Je n’ai jamais vu d’aussi beaux potagers. On a tous une part de nous-même à l’intérieur du parc. Là, on est dans la transmission, entre les anciennes générations et les nouvelles. Demain, un jardinier sera présent pour animer cet espace, et parler aux visiteurs. » Lire l'analyse du directeur de Terra Botanica dans Ouest-France de jeudi 17 décembre 2014 -
Wednesday 17 December 2014 - 23:20
« Aujourd'hui, un nouveau mur commence à tomber », a déclaré dans un communiqué la chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini, pour qui l'accord entre Washington et La Havane représente « une victoire du dialogue sur la confrontation ».Bruxelles espère à son tour nouer des relations « avec l'ensemble de la société cubaine, en mettant en avant le progrès économique et social (...) », a ajouté Mme Mogherini.« Les droits de l'homme demeurent au cœur de la politique de l'UE envers Cuba », a-t-elle insisté.Les relations entre l'UE et Cuba sont officiellement suspendues depuis 2003, quand le régime castriste avait emprisonné 75 dissidents en réponse à des appels de l'Europe en faveur d'un plus grand respect des droits de l'homme dans l'île.En février, les 28 pays de l'UE ont approuvé l'ouverture d'un dialogue visant à normaliser les relations avec Cuba afin d'encourager La Havane à poursuivre les réformes dans le domaine des droits de l'homme.Cette proposition a été acceptée en mars par Cuba qui souhaite que l'UE abandonne sa « position commune » - en vigueur depuis 1996 - qui conditionne la coopération européenne avec le régime communiste à des avancées démocratiques, notamment en matière de droits civiques.Les délégués de l'UE et de Cuba négocient depuis mai en vue d'un « Accord de dialogue politique et de coopération ».Cuba a demandé le 9 décembre le report sine die de la troisième session de négociations visant à normaliser ses relations avec l'Union européenne, prévue initialement les 8 et 9 janvier. -
Wednesday 17 December 2014 - 23:18
Opposés à des formations de Ligue 2, Rennes et Guingamp ont fait honneur à leur statut en se qualifiant pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue. En déplacement à Arles, les Guingampais ont fait la différence par Christophe Mandanne dès la 13e minute avant que Claudio Beauvue n'inscrive le but du break en seconde mi-temps (0-2).Armand buteurDe leur côté, les Rennais ont disposé de Créteil (1-0) grâce à un but du vétéran Sylvain Armand sur un coup de pied arrêté. Les hommes de Philippe Montanier confirment leurs bonnes dispositions en Coupe après avoir atteint trois finales lors des cinq dernières saisons.Dans les autres matches, Paris a souffert pour se défaire d'Ajaccio (1-3), les Corses ayant ouvert le score en première période. Monaco est venu à bout de Lyon aux tirs aux buts (1-1, 4-5 tab) et Lille a fait de même face à Bordeaux (1-1, 6-5 tab) au bout du suspense. -
Wednesday 17 December 2014 - 23:17
Il était 18 h 45, ce mercredi soir, lorsqu’un agent GRDF est appelé pour une forte odeur de gaz dans l’immeuble situé au 41, boulevard de Châteaubriant à Vitré. La fuite, pour une raison qui reste à établir ce soir, est vraisemblablement partie d’une gaine technique située dans les parties communes et alimentant l’ensemble du bâtiment.Les habitants des deux immeubles - ils sont une soixantaine - ont été évacués et accueillis pendant la soirée dans l'école Sainte-Bernadette, voisine de quelques centaines de mètres. Les habitants de retour chez eux peu après 22 h 00Les opérations de sécurisation et de ventilation des immeubles se sont poursuivies toute la soirée. Les parties communes ainsi que chaque appartement ont été inspectés.Vers 22 h 00, l’électricité dans le quartier a été remise en service. Quelques minutes plus tard, les riverains ont regagné leurs logements, remerciant au passage les secours et personnels mobilisés. Le chauffage doit être lui aussi remis en service dans la soirée. -
Wednesday 17 December 2014 - 22:49
Benoît Quero et sa troupe d’Allumeurs d’images nous font rêver à nouveau cette année. La nouvelle mise en lumière scénographiée de l’Hôtel de Ville, intitulée A la recherche du E perdu, sera visible à partir de vendredi et jusqu’au dimanche 4 janvier.Spectacle gratuit dès vendrediAttention les yeux : le spectacle, taillé sur mesure pour habiller la façade de l’Hôtel de Ville, sera proposé tous les soirs, de 18 h à 22 h, pendant 13 minutes et toutes les 30 minutes. Pour les fêtes de fin d’année 2014, la société Spectaculaires entraîne le public dans un périple interplanétaire, au cœur de l’univers des lettres, des alphabets et autres signes.Du vendredi 19 décembre au dimanche 4 janvier, place de l’Hôtel de Ville. Projections toutes les 30 minutes, de 18 h à 22 h. Gratuit. -
Wednesday 17 December 2014 - 22:31
Montpellier et Bourges se sont assez nettement inclinés en déplacement, respectivement à Prague (69-80) et Salamanque (48-59), mercredi lors de la 7e journée de l'Euroligue dames de basket. Ces défaites ne font évidemment pas les affaires des deux clubs français, qui restent en position de qualifiables pour les quarts de finale, mais voient la menace se préciser derrière eux. Bien revenues à la pause (29-32) après un premier quart-temps raté (13-21), les Montpelliéraines n'ont jamais ensuite réussi à vraiment mettre la pression sur Prague. Céline Dumerc maladroite Laia Palau (12 passes décisives) a tranquillement orchestré le jeu des Tchèques, également dominatrices au rebond (39 à 27), avec notamment Kia Vaughn (15 pts, 10 rds) et Sonja Petrovic (14 pts, 11 rds). Le champion de France a manqué d'une joueuse d'impact, Valériane Ayayi (14 pts, 5 rds) et Jenna O'Hea (14 pts, 5 pds) se partageant le scoring. De leur côté, les Berruyères ont souffert et leur jeu a pâti de la grosse maladresse de Céline Dumerc et Johannah Leedham (5 sur 25 aux tirs en cumulé) et de leurs pertes de balle (22). -
Wednesday 17 December 2014 - 22:17
L'assassin supposé d'un homme abattu de trois balles dimanche soir dans le centre de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), s'est rendu à la police et a été présenté à la justice mercredi après-midi en vue de sa mise en examen, a-t-on appris de source proche de l'enquête.« L'homme s'est rendu lundi soir à la police. Il a avoué les faits, sans expliquer les raisons de son geste car il a immédiatement exercé son droit au silence », a indiqué cette source.Une "exécution"Dimanche soir, un homme avait été tué de trois tirs - deux dans le dos et un à bout portant dans la tête - en pleine rue dans le centre de Boulogne-Billancourt.La victime avait succombé sur la voie publique peu après, malgré l'intervention du Samu.« C'est une exécution », estime une source proche de l'enquête, évoquant « un mobile sentimental ou passionnel » en l'état des investigations.« L'ex-petit ami aurait exécuté le nouveau petit-ami de son amie », a résumé cette source.Mis en examen pour assassinatRencontre fortuite, rendez-vous qui a dégénéré ou guet-apens ? Les circonstances du meurtre restent à établir par les enquêteurs de la police judiciaire des Hauts-de-Seine.Le meurtrier présumé a été déféré mercredi après-midi au parquet de Nanterre en vue de sa mise en examen par un juge d'instruction. Le Parquet a requis la qualification d'« assassinat » et son placement en détention provisoire.Les deux hommes, qui avaient « plutôt le profil de malfaiteurs » étaient connus de la police pour des faits de vols, selon une source proche de l'enquête.